h e a v e n
 
C'est nouveau, ça vient de sortir, et ça va probablement une fois de plus bien secouer la sensible communauté des internautes. La Cour suprême australienne vient en effet de rendre un arrêt, dans une affaire de diffamation, qui risque bien de faire jurisprudence dans le reste du monde...

Selon elle, un article lu sur le web n'est pas seulement publié dans son pays d'origine (là où se trouvent physiquement le serveur), mais également dans chaque pays où il est lu. Ce qui veut dire que son auteur peut avoir à en répondre devant virtuellement n'importe quel tribunal, de Los Angeles à Pékin, en passant par Bali.
Alors, première réaction, on se dit : bah, c'est normal, et c'est même plutôt bien. Si je lis un truc sur le web qui dit "Faskil est un gros n00b", même si le gus a publié sa page sur un serveur hosté au Turkestan, je peux m'en plaindre auprès des juridictions belges compétentes. Seulement voilà... Le revers de la médaille, c'est qu'en extrapolant un peu cette décision australienne, on voit le carnage arriver : un site comme Reporters Sans Frontières, ou même celui d'Amnesty, pourraient se faire systématiquement traîner devant les tribunaux par quelque République bananière, sous prétexte de diffamation. Tout ça nous promet donc encore un joyeux bordel...

Source : www.cafzone.net

mille-pattes, 18.12.02 - # Permalink | (0) Commentaire(s)


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