Selon Nielsen/NetRatings, MSN Messenger serait désormais la première messagerie instantanée en France avec 1,5 millions d'utilisateurs

Le rouleau compresseur Microsoft a encore frappé. Selon l'institut d'étude Nielsen/NetRatings, MSN Messenger serait désormais la première messagerie instantanée en France.

Selon l'étude, le logiciel Microsoft aurait séduit 1 585 000 visiteurs uniques en octobre 2002, à domicile et au bureau et serait donc loin devant AOL Instant Messenger, Yahoo Messenger ou encore le célèbre ICQ, propriété également d'AOL.

Pour François Blum, Directeur Général Internet et nouveaux Médias de Médiamétrie : « Il était évidemment de plus en plus important de pouvoir rendre compte précisément de l’audience des messageries instantanées. Ces services sont en plein développement et prennent une place significative parmi ceux proposés aujourd’hui par les portails. L’enseignement majeur de cette première publication est incontestablement l’adoption massive du service de MSN. »

Grégory Salinger, Directeur de MSN France, se « félicite du succès de MSN Messenger auprès des internautes car il est le fruit d’une réflexion constante pour améliorer ce service essentiel et très utile au quotidien. Cette réussite, ainsi que celle de MSN Hotmail, N°1 des services d’e-mail gratuits en France, vient valider la stratégie de développement des services de communication de MSN. Notre objectif est de continuer à développer ces services et à les rendre disponibles sur un ensemble de plates-formes de plus en plus large. »

Longtemps dominé par ICQ, le logiciel de Mirabilis racheté depuis par AOL, le marché français de la messagerie instantané évolue donc au profit de Microsoft, qui communique massivement sur son logiciel depuis quelques mois et qui l'a intégré par défaut à tous ces nouveaux OS : Windows XP ou PocketPC.

A mi chemin entre la messagerie, la téléphonie, le collaboratif et l'information (alertes), ce type de logiciel est en effet stratégique pour les géants du logiciel qui ont en ligne de mire le lucratif marché des entreprises. Dommage que l'interconnexion entre les différents protocoles se fasse encore attendre.